De Franck Didier
Je ne sais pas vous mais moi, les dentistes, ce ne sont pas mes meilleurs copains, et pourtant je les ai pas mal pratiqués !
Malheureusement pour elle, cette corporation médicale se voit toujours associée à l’image de praticiens indélicats, maniant plus ou moins bien de sordides objets de torture dans l’une des parties les plus intimes et les plus sensibles de notre anatomie : notre bouche. J’ai donc trouvé amusant de pouvoir mêler à l’angoisse de l’attente dans la salle du même nom, la présence détestable d’une femme prête à tout pour vous passer devant. Certes la perspective d’aller s’asseoir sur ce maudit fauteuil n’est pas réjouissante, mais de là à céder sa place à une bonne femme qui emploie les ruses les plus ignobles pour vous en dissuader et vous piquer votre tour : non !
C’est cette ambiguïté qui est exploitée dans cette pièce, faisant de nous des humains, qui, sait-